Vous connaissez le poème Invictus de William Henley? Rendu extrêmement célèbre grâce au film du même nom. J’aime beaucoup deux passages: « Je suis debout bien que blessé » et « Je suis le maître de mon destin ». Ils me parlent. Aujourd’hui on va parler du dernier. Je réserve l’autre pour un autre sujet.


« Je suis le maître de mon destin »
La vie est un choix. Vous avez le choix chaque matin de vous lever ou pas, de prendre un thé ou un café, le métro ou le vélo, des légumes ou un mcdo…Nous avons constamment des choix à faire. C’est un fait. Voila. Il faut l’accepter.


J’ai une révélation à vous faire. Deux en fait. Vous êtes prêts?


Vous avez le choix de prendre en main votre argent.
Prendre en main votre argent c’est prendre en main votre vie.


Bim. C’est rude ? C’est normal.


Nous n’avons qu’une vie. Je ne suis pas un chat et vous non plus. Et pour vivre votre vie vous avez 2 choix : vous la laissez couler tranquillement et doucement sans vous poser de question OU vous la prenez en main pour vivre vos rêves, être passionné, tenter des expériences, ce que vous voulez du moment que ça vous fait des papillons dans le ventre et que ça vous accroche un sourire aux lèvres.


Petite anecdote personnelle. Lorsque j’étais salariée, un jour dans mon petit open space (nous étions 7), nous avons eu une conversation sur les passions. Mes gentils collègues avaient l’air assez étonnés de voir que je payais pour aller à des conférences sur l’Egypte Antique et qu’en plus ça m’éclatait !
S’en est donc suivi une discussion ou certaines personnes ont clairement dit n’avoir aucune passion. Rien dans leur vie qui ne les faisait vibrer… « j’aime bien voir mes amis, faire du shopping… ». Moi aussi j’aime mes amis (coucou les copains!), aller au restau avec eux (21 mai les copains!) mais j’ai des passions à côté.
Vous avez le choix : vous « réveiller » au soir de votre vie, regardant en arrière en vous disant que vous auriez du faire plus de ceci, moins de cela, vivre plus à fond. Ou prendre en main votre vie et votre argent dès maintenant.


Se prendre en main c’est aussi accepter de changer
Si vous dépensez 50% de vos revenus en dépenses plaisirs et que vous vous dites que vous ne pouvez pas faire autrement alors vous ne pourrez jamais faire autrement. Bienvenue dans le monde des croyances limitantes. Vous êtes ce que vous croyez. Si vous pensez que vous êtes incorrigible avec votre argent…vous le resterez.
Accordez vous le bénéfice du doute. Donnez vous, l’autorisation de changer.


Je ne dis pas que c’est facile parce que le changement est rarement facile.


J’ai du faire face avec l’une des personnes que j’aide à une remarque assez représentative, que j’ai entendu plusieurs fois depuis : « je ne peux pas dépenser moins en achats plaisirs ». Cette personne ne se laisse pas le choix. Ne se donne pas la possibilité. N’essaye même pas. Elle montre d’un coup sa croyance qu’il lui faut dépenser pour être heureux.


L’une des choses qui me rend heureuse, c’est d’avoir le soleil sur ma peau par un beau jour d’hiver. Vraiment. C’est incroyable ce que cela m’apporte. J’aime aussi voir mes amis rire et être heureux, mon chat qui joue avec mon ombre, les fraises pousser etc.


Le bonheur c’est gratuit.


Je me prends en main
Je parlais récemment sur Périscope comment j’ai réussi à dégager 500€ sur mon budget d’ici à la fin de l’année. Je ne suis pas magicienne, j’ai changé une habitude pour y arriver. Arrêter le métro me dégage un peu moins de 300€. Ce n’est pas facile de se mettre au vélo comme principal moyen de transport, mais je le fais. C’est un challenge pour moi (et j’aime les challenges). Je voulais m’acheter un vélo alors que je ne me servais jamais de ceux que la ville met à disposition…Ridicule !



Je ne me suis pas dit « je ne peux pas me déplacer autrement qu’en métro ». Je me suis dis « essayes le vélo, si ça te plait, l’économie faite te permettra d’en acheter un et tu auras déjà pris l’habitude de ce mode de transport ».
Vous voyez la différence ?


Vous avez le choix. Vous êtes le maître de votre vie.


Moment culture
Le titre latin signifie « invaincu, dont on ne triomphe pas, invincible » et se fonde sur la propre expérience de l’auteur puisque ce poème fut écrit en 1875 sur son lit d’hôpital, à la suite de son amputation du pied. William Henley disait lui-même que ce poème était une démonstration de sa résistance à la douleur consécutive à son amputation.
Lorsque le texte est écrit, William Henley a vingt-cinq ans. Il survivra à son opération et vivra avec un seul pied jusqu’à l’âge de cinquante-trois ans. Ce poème est publié pour la première fois en 1888 dans un recueil d’Henley, au sein d’une série de quatre textes sur la vie et la mort. À l’origine, ce poème ne possédait pas de titre, celui-ci fut ajouté par Arthur Quiller-Couch en 1900.
Source: wikipédia


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